Ce mois d’avril est le mois le plus important de notre vie en Église. Il engage le cœur donc notre foi. Entrons pleinement dans le magnifique mouvement liturgique qui nous est proposé.
Le 1er avril débute la Semaine Sainte avec, dès le samedi soir la célébration des Rameaux. Jeudi prochain, nous célébrerons le dernier repas du Seigneur à la veille de sa mort où, serviteur souffrant, il donne sa vie par Amour pour nous.
Le Vendredi Saint, nous nous souviendrons de la mort de Notre Seigneur. L’Église sera dépouillée de ses fleurs et de ses ornements habituels. En communion avec tous ceux et celles qui subissent le poids de la croix, nous traverserons ces ténèbres.
Samedi soir prochain, à la nuit tombée, jaillira un grand feu qui nous dira que la Lumière du Ressuscité est plus forte que les ténèbres. Le cierge pascal symbolisera la Résurrection du Christ.
Nous nous mettrons à l’écoute de la Parole de Dieu, dernière catéchèse pour les catéchumènes et pour nous-mêmes. Nous renouvellerons les promesses de notre baptême et communierons au repas du Seigneur mort et ressuscité pour nous et pour tous les hommes. Et à partir de ce jour, ce sera la joie de Pâques qui sollicite notre foi, comme elle a provoqué, avec des difficultés de croire, la foi des premiers témoins de la Résurrection.
Le 3e dimanche de Pâques, nous ferons nôtre le cheminement des disciples d’Emmaüs. Pour eux, au départ de Jérusalem, c’était fini. Leur Espérance était morte avec Celui en qui ils avaient mis leur confiance. En chemin, ils ressentent quelque chose de profondément neuf : « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant tandis qu’il nous expliquait les Écritures ? ». Et Jésus se fait reconnaître à la fraction du pain comme Vivant.
Que ce mois d’avril, préparé par notre Carême, nous mette encore plus à l’écoute de la Parole de Dieu qui est la source de notre bonheur de croire et de notre Espérance.
L’Esprit-Saint renouvellera notre foi à la Pentecôte. Un des fruits de l’Esprit est la joie. En union avec Laetitia et Marie, catéchumènes, qui recevront ce jour-là le sacrement de la confirmation, communiquons la joie de l’Évangile à nos contemporains qui en ont tant besoin.
Père Hubert CAUCHOIS